Les résidents de la cohorte 4 , du programme de formation en épidémiologie de terrain, niveau intermédiaire, du Burkina Faso sur le terrain de la lutte contre la dengue

Les résidents de la cohorte 4 du FETP, niveau intermédiaire, du Burkina Faso, étaient sur le terrain pour la lutte contre la dengue du 03 aout au 12 aout 2024. Ce travail terrain s’inscrit dans le cadre de la réalisation de leur étude de groupe portant sur les connaissances, attitudes et pratiques de la population sur la dengue en 2024 dans la commune de Bobo-Dioulasso, région des Hauts-Bassins, deuxième foyer de flambée de cas dengue en 2023 au Burkina Faso.

Ce travail terrain s’est réalisé en deux phases avec un pré test dans la ville de Koudougou dans la région du Centre-Ouest et l’étude proprement dite dans la commune de Bobo-Dioulasso plus précisément dans les districts sanitaires de Do et Dafra de la région des Hauts-Bassins.

Les résidents au nombre de douze personnes (dix de la santé humaine et deux des ressources animales) ont été supervisé dans ces activités par le Directeur général de la santé, le Directeur de la protection de la santé de la population (directeur du programme), le Secrétaire permanent pour l’élimination contre le paludisme, le point focal FETP au ministère de la santé et le staff de AFENET. Ils ont reçu la visite du Ministre de la santé qui est passé les encourager.

Ce travail terrain a été réalisé en binôme par les résidents déployés dans les ménages des districts sanitaires de Do et Dafra. Ils ont réalisé des entretiens avec les chefs de ménages, recherché et détruit des gites larvaires, sensibilisé sur les mesures de prévention de la dengue et capturé des moustiques dans les ménages pour l’étude entomologique,

Les résultats provisoires de cette enquête dans les ménages :  423 chefs de ménage enquêtés, 2003 personnes sensibilisées sur les mesures de prévention de la dengue,  1181 gites larvaires découvertes dans les ménages et 754 gites larvaires détruites avec l’accompagnement des ménages.

Les moustiques capturés sont en cours d’analyse au laboratoire d’entomologie de l’université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou.